Archives : 17 avril 2024

Peut-on reprogrammer un moteur PureTech à l’éthanol ?

Pour répondre aux besoins des automobilistes désireux de passer des carburants polluants aux carburants verts, les garages et centres d’interventions mécaniques proposent différentes solutions de conversion. L’une des plus appréciées est la reprogrammation éthanol, une opération qui consiste à adapter un moteur essence aux particularités du biocarburant.

Cependant, avant d’envisager cette option, il faut préalablement s’assurer d’avoir un moteur de véhicule compatible avec l’éthanol et par extension avec la reprogrammation éthanol. Cette précaution vaut notamment pour les moteurs qui ne sont pas naturellement adaptés au biocarburant. Dans le cas des moteurs dits PureTech, découvrez les différentes possibilités en matière de reprogrammation éthanol.

Est-ce qu'un moteur PureTech est compatible avec la reprogrammation-ethanol ?-1

Qu’est-ce qu’un moteur PureTech ?

Les moteurs PureTech font, à la base, partie d’une gamme de moteurs thermiques appelés EB et produits par le Groupe PSA sous la dénomination commerciale PureTech.

La mécanique et les caractéristiques d’un moteur PureTech

Un moteur PureTech est un moteur à essence conçu selon une architecture à trois cylindres en ligne, à quatre temps et à refroidissement liquide. Il est équipé d’un vilebrequin quatre paliers, d’une culasse aluminium à douze soupapes avec arbres à cames en tête. Ces derniers sont entraînés par une courroie de distribution humide.

Pour parfaire cette mécanique, les constructeurs ont effectué un travail sur l’aérodynamisme interne de la chambre de combustion et intégré un collecteur d’échappement à la culasse.

Les types de moteurs PureTech

Le moteur PureTech peut être atmosphérique ou turbocompressé. Les principaux modèles commercialisés sont, entre autres :

  • le 1.2 PureTech 68 ch : une version dégonflée du PureTech petit tricylindre ;
  • le 1.2 PureTech 82 ch : un modèle atmosphérique anciennement appelé VTi et plus adapté aux petites automobiles ;
  • le 1.2 PureTech 110 / 130 ch : un petit modèle destiné aux véhicules particuliers d’une capacité maximale de 1.4 litre ;
  • le 1.6 PureTech de 165 à 225 ch : anciennement THP.

Un moteur PureTech est-il convertible à l’éthanol par reprogrammation ?

Avec son architecture, la technologie utilisée pour sa conception et certaines caractéristiques, le moteur PureTech est compatible avec l’éthanol et donc parfaitement convertible au biocarburant.

Un moteur à essence naturellement adapté au biocarburant

Contrairement au moteur diesel qui est naturellement incompatible avec le bioéthanol, le moteur PureTech est avant tout un moteur à essence. Il peut, par conséquent, fonctionner au biocarburant, à condition que l’on respecte une certaine proportion d’alcool. Ainsi, sans recourir à la reprogrammation éthanol, il est par exemple possible d’opter pour une carburation au SP95-E10, lequel contient jusqu’à 10 % d’éthanol.

Une technologie moderne en accord avec un modèle écologique

La fabrication et la commercialisation des moteurs PureTech s’inscrivent dans le cadre de la migration vers une motorisation moins polluante et moins gourmande en carburant. Ainsi, il s’agit de moteurs modernes et écoresponsables, au même titre que le bioéthanol.

En effet, les moteurs PureTech garantissent jusqu’à 25 % de réduction du taux d’émission de gaz à effet de serre. Ils sont donc compatibles avec le bioéthanol et peuvent y être convertis pour de meilleures performances.

Quels sont les moteurs PureTech adaptables à l’éthanol ?

Qu’ils soient de types atmosphériques ou turbocompressés, les moteurs PureTech sont de plusieurs ordres et présentent chacun des caractéristiques précises. Voici les marques et modèles compatibles à l’éthanol et susceptibles d’être adaptés au biocarburant.

Les marques adaptées

Les moteurs PureTech sont une motorisation initiée et produite grâce au travail conjoint de deux constructeurs automobiles, à savoir Peugeot et Citroën. Toutefois, d’autres marques de véhicules se sont converties à la technologie Pure. Il s’agit notamment des constructeurs OPEL, DS et Toyota.

Les modèles compatibles

Des versions atmosphériques aux versions turbo, les principaux modèles de moteurs PureTech compatibles avec l’éthanol et avec la reprogrammation bioéthanol sont présentés ci-après.

Chez Peugeot et Citroën

On compte, entre autres, les moteurs :

  • 1,0 L PureTech 68 ;
  • PureTech 68 ;
  • PureTech 75 ;
  • PureTech 75 S & S ;
  • PureTech 82 ;
  • PureTech 83 S & S ;
  • etc.

À OPEL et DS

Les principaux moteurs PureTech utilisés chez OPEL et DS sont les modèles PureTech 75 S & S et PureTech 82. Il s’agit de versions atmosphériques.

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Moteur PureTech : peut-on rouler à l’éthanol sans reprogrammation ?

Les moteurs PureTech, comme tout autre moteur essence, thermique ou suralimenté, peuvent rouler à l’éthanol sans avoir à changer les données du calculateur. En effet, tous les modèles récents de moteurs PureTech sont conçus pour supporter de l’éthanol à une certaine proportion. Ainsi, comme évoqué précédemment, les véhicules à moteur PureTech peuvent s’accommoder du sans-plomb classique tout comme de l’E10, soit 10 % au moins d’éthanol. Des proportions supérieures et même du super éthanol peuvent être utilisés pour ce type de moteur, à condition que le moteur y soit habitué par petites doses et de manière progressive.

Cependant, avec un moteur PureTech, il est imprudent de rouler au super éthanol sans convertir le moteur à ce biocarburant au préalable. De fait, le super éthanol contient des proportions d’alcool pouvant aller de 85 à 100 %. En présence d’un taux aussi élevé d’éthanol, les pièces du moteur peuvent connaître une usure prématurée. Les principales pièces concernées sont les durites et les segments qui subissent assez vite l’effet corrosif de l’éthanol. Par ailleurs, cette option est déconseillée pour les petits moteurs PureTech, c’est-à-dire les modèles 1.1 L ou 1.4 L, par exemple, car ils sont moins résistants.

En clair, la reprogrammation d’un moteur PureTech à l’éthanol avant d’utiliser le superéthanol E85 est le choix idéal pour ne pas exposer son moteur à la corrosion et en optimiser les performances.

Comment se fait la reprogrammation éthanol d’un moteur PureTech ?

La reprogrammation d’un moteur PureTech, comme de tout autre modèle, est une opération de conversion qui consiste à adapter le moteur aux spécificités du bioéthanol.

L’intervention commence par un diagnostic ou un test de compatibilité, dont le but est de vérifier si la marque, le modèle et les caractéristiques techniques du moteur sont adaptés à l’usage de l’éthanol. Ce préalable s’impose surtout dans le cas de certains modèles PureTech, comme le 1.6 PureTech 180 et le 225 ch, récemment décriés pour des problèmes de fiabilité. En cas de compatibilité, le spécialiste de la reprogrammation se charge de modifier la cartographie du moteur et d’adapter les données du calculateur au pouvoir calorique, au temps de combustion et d’allumage du bioéthanol.

Par ailleurs, l’opération peut s’accompagner d’une augmentation de la puissance du moteur, si l’état des injecteurs le permet et si l’on a affaire à un moteur PureTech turbocompressé. Toutefois, ce n’est pas le but de la reprogrammation éthanol qui, au demeurant, a un effet naturel d’optimisation de la puissance des moteurs, compte tenu de la rapidité de combustion du superéthanol.

À noter que, contrairement à l’installation de kit éthanol ou de boîtier de conversion, cette modification ne nécessite ni retrait ni ajout de pièces. En outre, l’opération est réversible et permet, au besoin, de retrouver l’état initial d’un moteur PureTech reprogrammé.


Notre avis sur les boîtiers/kit bioéthanol

Les avantages de la reprogrammation

Tout véhicule moderne dispose aujourd’hui d’un calculateur qui commande et optimise l’injection de carburant dans le moteur de manière spécifiquement adaptée. ll est programmé pour optimiser le fonctionnement du moteur au carburant sans plomb.

Reprogrammer votre moteur afin de le rendre compatible

La reprogrammation consiste donc à optimiser les paramètres logiciel afin de modifier notamment les valeurs d’allumaged’injection et adapter le mélange carburant/air de façon à le rendre compatible au bioéthanol.

L’optimisation du calculateur offre 2 autres avantages d’importance :

Plus de couple

Augmentation du couple moteur pour baisser la consommation en carburant (de 8 à 15 % selon les moteurs) et cela procure plus de confort de conduite (accélérations plus franches…).

Plus de puissance

Augmentation de la puissance moteur (en option).

La reprogrammation vs le boîtier / les kits bioéthanol

Les KITS BIO éthanol ou Kit E85 sont des boîtiers électroniques qui se branchent sur le système d’injection de la voiture pour adapter la quantité à injecter. C’est une solution basique qui agit sur un seul et unique paramètre : la quantité injectée de carburant. Ces Kits bio éthanol ne sont pas dans le calculateur moteur et ne peuvent donc pas calculer de manière précise la quantité à injecter. Il s’agit d’un système approximatif,  dont le seul avantage est la pose simple et rapide. Les Kit éthanol sont vendus pour s’adapter à tous les moteurs et ne sont pas développés spécifiquement à votre moteur.

La reprogrammation moteur BIO ETHANOL permet de régler tous les paramètres d’injection de manière précise pour obtenir un résultat optimal  adapté à 100% à votre moteur. La reprogrammation c’est la technologie utilisée par les constructeurs.

Résultat, avec une reprogrammation précise et adaptée à chaque véhicule le fonctionnement du moteur sera optimal pour fonctionner indifféremment au Bio éthanol et au sans plomb. La consommation sera elle aussi optimale et bien moindre qu’avec un Kit bio éthanol dont les réglages sont approximatifs.

La reprogrammation ECOETHANOL c’est la garantie d’avoir un parfait fonctionnement au BIO ETHANOL.

Une solution flexible

Bien qu’aujourd’hui en France plus de 2 000 stations proposent l’E85, vous pouvez indifféremment utiliser de l’essence E95 ou E98 au cas où vous ne puissiez pas les atteindre.

Notez que la solution ECOETHANOL est aussi recommandée pour les moteurs hybrides.


La reprogrammation éthanol est-elle possible sur un moteur atmosphérique ?

L’éthanol est un carburant écologique et économique largement adopté pour ses propriétés et pour les avantages que garantit son utilisation. De nombreux propriétaires de véhicules y ont opté pour se passer de l’essence et du diesel, plus chers à la pompe et plus polluants. Cependant, le remplacement de l’essence classique par de l’éthanol ne se fait pas sans respecter certaines conditions. Ainsi, avant de l’envisager, il faut au préalable s’assurer d’avoir un moteur compatible avec l’éthanol et, éventuellement, convertir le moteur au biocarburant à travers la reprogrammation éthanol.

Dans le cas des moteurs atmosphériques, découvrez les différentes possibilités et précautions en matière de reprogrammation éthanol.

Qu’est-ce qu’un moteur atmosphérique ?

Un moteur atmosphérique est un moteur thermique non assisté par suralimentation. Autrement dit, il s’agit d’un type de moteur qui ne fonctionne que grâce à la pression extérieure et non pas à travers un phénomène de compression ou de turbocompression. La combustion chez ce type de moteur est donc interne et est favorisée par l’alimentation en air assurée par les mouvements du piston.

Ces caractéristiques en font un type de moteur beaucoup plus adapté aux motos et à certaines voitures de sport. Cependant, depuis l’année 2021, les moteurs atmosphériques sont de plus en plus délaissés au profit des modèles assistés par suralimentation ou moteurs turbo.

Comment savoir si le moteur atmosphérique est convertible à l’éthanol ?

En principe, un moteur atmosphérique, à condition qu’il fonctionne à l’essence et non au diesel, peut rouler à l’éthanol. Toutefois, avant de l’équiper d’un kit éthanol ou de procéder à une modification par reprogrammation éthanol, plusieurs paramètres doivent être pris en compte, afin de s’assurer d’une totale compatibilité.

La marque de la voiture

Depuis le début des années 2000, la plupart des constructeurs automobiles équipent leurs véhicules de moteurs naturellement compatibles avec le bioéthanol. Parmi les marques dont les moteurs atmosphériques sont susceptibles d’être reprogrammés à l’éthanol, on distingue :

  • Toyota : avec des moteurs atmosphériques peu poussés ;
  • Peugeot : avec les modèles atmo PureTech ;
  • Citroën : avec les modèles PureTech atmosphériques ;
  • Renault : les modèles V6 ou dotés d’une petite cylindrée des gammes Alaskan, Arkana, Avantime, Captur, Clio, Laguna, Twingo, Scenic, Wind, etc. ;
  • Volkswagen : les modèles FSI, à injection directe ou indirecte ;
  • Nissan : tous les moteurs atmosphériques 1.4, 1.6, 1.8, 2.0, 2.4, 2.5 ;
  • Ford : les modèles V6 V8 des Mustang et les Pick up F150, F250, F350, F450 ;
  • etc.

Toutefois, les moteurs atmosphériques compatibles à l’éthanol et potentiellement modifiables connaissent sans doute leurs derniers jours, car presque toutes les marques ont entrepris de les remplacer par les moteurs turbo ou hybrides.

Les caractéristiques du moteur

Avant d’envisager la reprogrammation d’un moteur atmosphérique, il importe d’en étudier la configuration, afin de savoir si cette dernière peut connaître des modifications et quelles modifications seraient éventuellement nécessaires pour une parfaite adaptation à l’éthanol. Ainsi, en matière de configuration, les moteurs atmosphériques V6 avec leur charpente en V et formés de deux rangées de trois cylindres font partie des modèles les plus susceptibles d’être reprogrammés.

Par ailleurs, il faut tenir compte de la taille du moteur thermique avant d’entreprendre toute modification. Pour ce faire, il est recommandé d’être prudent avec les petits modèles à deux ou quatre temps qui peuvent connaître des problèmes d’usure en raison du caractère hygroscopique de l’éthanol, notamment de l’E85. En effet, ce dernier crée parfois un phénomène de séparation des phases, lequel a lieu lorsque l’éthanol aspire l’humidité de l’air qui finit par se transformer en eau. Or, cette eau affecte l’essence contenue dans le bioéthanol, créant deux couches distinctes dans le réservoir, l’une d’essence et l’autre d’éthanol mélangé avec de l’eau.

Comment se fait la reprogrammation éthanol d’un moteur atmosphérique ?

Comme dans le cas des moteurs classiques, la reprogrammation éthanol d’un véhicule à moteur atmosphérique consiste à modifier certaines caractéristiques techniques de l’automobile afin de l’adapter au biocarburant. Concrètement, l’opération consiste à extraire les données du calculateur de la voiture et à apporter des modifications aux paramètres de fonctionnement. À cet effet, le spécialiste de la reprogrammation analyse les réglages du moteur et les adapte aux spécificités de l’éthanol en injectant de nouvelles données. L’intervention ne nécessite pas de changement de pièces, sauf celui des bougies si celles-ci ne sont pas neuves.

De même, si l’on souhaite convertir le moteur de sorte à le rendre uniquement fonctionnel avec de l’éthanol, le changement de certaines pièces, notamment des injecteurs, pourrait s’imposer. En outre, il faut remarquer que la reprogrammation éthanol d’un moteur atmosphérique n’en augmente pas suffisamment la puissance pour faire une modification dite de Stage 1.

En effet, pour ce type de modification, la cartographie du moteur est modifiée pour une meilleure gestion du turbo. Or, les moteurs thermiques ne sont pas alimentés par turbocompression. Le véhicule ne bénéficie ainsi d’aucun gain de puissance, sauf avec quelques modèles précis de moteurs thermiques. C’est par exemple le cas des modèles 6.4 V8 + 45cv et 6.7 V8 Scorpion + 50cv/ + 200 Nm du constructeur Ford.

Est-ce nécessaire de reprogrammer un moteur atmosphérique ?

Les avantages de la conversion d’un moteur, quels qu’en soient la marque, le modèle et le type, sont indéniables. Ils s’estiment notamment en matière de polyvalence, de puissance, de baisse de consommation, etc. Cependant, dans le cas des moteurs atmosphériques, l’opération pourrait ne pas être nécessaire.

Un gain de puissance quasi inexistant

Comme évoqué précédemment, la reprogrammation éthanol d’un moteur atmosphérique ne garantit pas un rendement optimal en matière de puissance. De ce point de vue, l’opération ne permet pas d’avoir un véhicule plus rapide ni plus performant, quoique l’indice octane de l’éthanol, c’est-à-dire le temps de combustion et la propagation de la flamme, soit plus rapide que celui de l’essence.

Une faible baisse de consommation

Avec une reprogrammation éthanol, l’économie de carburant réalisée est nette. Néanmoins, en matière de baisse de la consommation de carburant, la conversion éthanol profite mieux aux moteurs turbocompressés qu’aux moteurs atmosphériques. De fait, chez ces derniers, l’opération n’induit qu’un minime gain de couple et par conséquent peu d’économie de carburant.

Une opération impossible sur certaines tailles de moteur

Avec un moteur atmosphérique de petite taille, les modèles 1.1 L ou 1.4 L par exemple, il est impossible de faire une reprogrammation éthanol, à moins d’opérer des changements importants, tels que la modification de l’admission et de l’échappement.

En définitive, la reprogrammation éthanol est possible avec un véhicule à moteur atmosphérique, mais elle n’est pas indispensable, car les avantages d’une telle opération sont moindres. De plus, ce type de moteur est peu à peu délaissé et retiré des catalogues des marques, ce qui veut dire que les propriétaires de véhicules auront dorénavant rarement affaire à la motorisation thermique. Toutefois, si l’on doit convertir un moteur atmosphérique à l’éthanol, il est sans doute préférable d’opter pour une conversion Flex fuel simple.


Reprogrammation éthanol : quels sont les tarifs appliqués ?

Pour convertir une voiture à l’éthanol, il existe deux solutions : faire installer un kit bioéthanol sur le véhicule ou opter pour une reprogrammation éthanol. La seconde option présente certains avantages notables et attire ainsi de nombreux automobilistes. Ces derniers, en faisant le choix d’adapter directement le système d’injonction de leur auto, s’assurent qu’elle fonctionnera de manière optimale avec le bioéthanol (E85). La reprogrammation éthanol est donc devenue une pratique courante, mais aussi rentable. En effet, l’éthanol est le carburant le moins cher du marché et n’a pas subi les récentes hausses de tarif, à l’instar du diesel et de l’essence.

Combien coûte une reprogrammation éthanol ? Comment fonctionne la reprogrammation bioéthanol ? Nous vous livrons quelques éléments de réponse sans plus tarder.

Reprogrammation éthanol : définition et fonctionnement

Découvrez ce qu’est une reprogrammation éthanol et comment cela fonctionne en pratique.

Qu’est-ce qu’une reprogrammation éthanol ?

Lorsqu’il reprogramme un moteur, le mécanicien modifie les paramètres d’origine de l’automobile en intervenant sur son calculateur. Pour rappel, le calculateur est la pièce qui transmet des informations utiles au moteur, telles que le paramétrage de la pression du turbocompresseur ou encore la quantité de carburant injectée. La reprogrammation d’un moteur permet, par exemple, de modifier la courbe de carburant ou les paramétrages d’allumage pour augmenter les performances du véhicule.

Dans le cadre d’une reprogrammation éthanol, les modifications sont directement réalisées sur le rapport air-carburant. Concrètement, le mécanicien insère une cartographie standardisée dans le véhicule, afin qu’il puisse rouler au bioéthanol. Dans certains cas, il est même possible d’offrir à l’automobiliste un gain de puissance significatif, grâce à une cartographie spécifique au modèle du véhicule.

Quel est le fonctionnement de la reprogrammation éthanol ?

Comme expliqué précédemment, lors d’une reprogrammation éthanol, le mécanicien intervient sur le calculateur du véhicule par le biais d’une prise de diagnostic, afin de lui donner de nouvelles consignes. En modifiant ces paramètres, la voiture pourra supporter le bioéthanol et rouler avec ce carburant vert.

Concrètement, l’opération consiste à extraire les données du calculateur de la voiture, afin de modifier les paramètres de fonctionnement existants. Les professionnels analysent alors les réglages du moteur pour les adapter aux spécificités du bioéthanol. Ils pourront corriger la quantité de carburant injectée ou encore les paramètres à l’allumage.

L’opération n’affiche aucun risque pour le moteur lorsque les utilisateurs font confiance à des professionnels compétents. En revanche, il est important de souligner que tous les véhicules ne sont pas compatibles avec une reprogrammation éthanol. Effectivement, l’opération n’est envisageable qu’avec les moteurs essence ou hybrides.

Les différents tarifs de la reprogrammation éthanol

Le prix d’une reprogrammation éthanol n’est pas le même selon les garages. Tout dépend en effet de l’expertise des mécaniciens, de la complexité de l’opération ou encore de la voiture à reprogrammer. D’une manière générale, il faut compter en moyenne entre :

  • 400 € et 500 € pour les moteurs de moins de 100 CV ;
  • 500 € et 600 € pour les moteurs 3 à 4 cylindres ;
  • 600 € et 700 € pour les moteurs 5 à 6 cylindres ;
  • 700 € et 800 € pour les moteurs d’au moins 8 cylindres.

Ces tarifs sont généralement amortis une fois que l’automobiliste a parcouru entre 5 000 et 8 000 kilomètres.

Les avantages et inconvénients de la reprogrammation moteur

La reprogrammation éthanol compte de nombreux atouts, mais aussi certaines limites. Voici lesquelles.

Les avantages de la reprogrammation éthanol

Le premier avantage de la reprogrammation éthanol est qu’il est possible de profiter d’une voiture plus puissante, dans le cas où cette option serait effectivement choisie par le conducteur. En effet, en modifiant les paramètres d’injection du véhicule, le moteur pourra recevoir plus de carburant rapidement, augmentant directement sa puissance. De la même manière, réaliser une reprogrammation éthanol permet d’augmenter le couple moteur, tout en diminuant la consommation de carburant de 8 % à 15 % selon les moteurs, ce qui procure un certain confort de conduite et des accélérations plus franches.

Il s’agit, en outre, d’une solution très flexible. S’il est vrai que la reprogrammation éthanol permet de rouler au bioéthanol, la voiture peut également utiliser de l’essence E95 ou E98. Le conducteur n’est donc pas lésé dans le cas où il se retrouverait dans une station-service qui ne propose pas de bioéthanol. Enfin, dernier atout et non des moindres, effectuer une reprogrammation éthanol offre aux automobilistes la possibilité de réaliser des économies. Et pour cause ! Le bioéthanol est le carburant le moins cher et le moins taxé du marché. Il subit également moins de variation de prix.

Les inconvénients de la reprogrammation éthanol

Réaliser une reprogrammation éthanol présente également certaines limites. En l’occurrence, l’opération n’est pas sans risques. Si elle est mal réalisée, les pièces du moteur peuvent s’user prématurément, voire se casser. De la même manière, bien que des propositions de loi existent, l’opération n’est pas légalement encadrée, puisqu’elle est assimilée à une transformation notable du véhicule. Cela signifie qu’en cas d’accident, il est possible que le conducteur ne soit pas couvert par son assureur et que la garantie constructeur ne soit plus valide.

Enfin, même si le bioéthanol est présent dans de nombreuses stations-service, toutes ne le proposent pas. Il peut donc arriver que le conducteur ne puisse pas profiter du bioéthanol et qu’il soit contraint de faire le plein d’essence le cas échéant.

Reprogrammation éthanol ou boîtier éthanol : que choisir ?

Les automobilistes qui souhaitent convertir leur véhicule au bioéthanol ont deux options :

  • installer un boîtier éthanol sur leur voiture ;
  • réaliser une reprogrammation éthanol.

Les kits bioéthanol sont des boîtiers électroniques qui se branchent sur le système d’injonction du véhicule, de sorte à adapter la quantité de carburant à injecter. La pose d’un kit bioéthanol ne permet donc pas d’intervenir directement dans le calculateur du moteur.

Cela signifie que cette solution ne permet pas de calculer de manière précise la quantité de bioéthanol à injecter dans le moteur. Cette dernière sera chiffrée de façon approximative. Les kits bioéthanol sont des solutions universelles, qui s’adaptent elles à tous les moteurs. Contrairement à la reprogrammation éthanol qui est 100 % personnalisée, lesdits kits ne sont donc pas étudiés et développés spécifiquement pour le moteur du véhicule concerné. Ils ne présentent finalement qu’un seul avantage : une pose simple et rapide. Même les coûts sont plus élevés que la reprogrammation éthanol.

La reprogrammation éthanol reste donc l’unique solution qui permet de régler l’ensemble des paramètres d’injonction de manière exacte, pour obtenir un résultat optimal et entièrement adapté au véhicule. L’opération est précise et permet au moteur de l’auto de fonctionner indifféremment avec du bioéthanol ou du sans-plomb. La consommation de carburant sera elle aussi optimale et souvent moindre si on la compare à la consommation d’un véhicule qui dispose d’un kit bioéthanol.


Tout ce qu’il faut savoir sur le bioéthanol

À l’heure où le prix des carburants s’envole sans laisser entrevoir le moindre espoir de baisse des prix et au moment où les consciences des automobilistes s’éveillent à la cause écologique, il est naturel de constater l’attrait grandissant, en France, pour la reprogrammation éthanol des véhicules. Comme de nombreuses autres solutions alternatives de biocarburants pour rouler mieux et moins cher, le bioéthanol soulève des interrogations légitimes, auxquelles nous vous proposons de répondre.

En savoir plus sur le bioéthanol permet de répondre à de nombreuses questions, que sont, par exemple, les différences entre bioéthanol et GPL, ou encore celles concernant les avantages et les contraintes de la conversion ou reprogrammation éthanol du moteur d’un véhicule à essence.

Retrouvez toutes les informations nécessaires sur ce carburant et sur les différentes façons d’en faire une bonne utilisation pour alimenter son moteur et disposer d’une voiture plus économique et plus respectueuse de l’environnement.

Qu’est-ce que le bioéthanol ?

Le bioéthanol est un carburant d’origine végétale, produit à partir de l’éthanol issu de la fermentation alcoolique de céréales, de betteraves ou de cannes à sucre. L’éthanol ainsi obtenu entre ensuite dans la composition des biocarburants que sont le bioéthanol, le super éthanol ou le E85, à plus ou moins fort pourcentage en remplacement de l’essence. Le bioéthanol, biocarburant le plus utilisé au monde, est destiné à l’alimentation des moteurs à essence compatibles et ne concerne donc pas les moteurs diesel.

En France, il représente environ 10 % de la consommation totale de carburants, ce qui se traduit par l’utilisation, pour sa production, de 3 % des terres cultivées en céréales ou betteraves, soit moins de 1 % des surfaces agricoles cultivables utiles du pays. La production de bioéthanol n’entre donc pas en concurrence avec la production alimentaire.

Éthanol, bioéthanol, super éthanol et E85 : quelles différences ?

L’éthanol est en quelque sorte la matière première qui est incorporée à l’essence traditionnelle pour en modifier la composition et obtenir les biocarburants que l’on retrouve dans les stations-service : le bioéthanol, l’E85 et le super éthanol.

Pour comprendre les différences entre ces différents carburants, il faut donc s’intéresser aux quantités d’éthanol présentes dans les principaux carburants essence, qui sont les suivantes :

  • 5 % d’éthanol ou bioéthanol dans les carburants sans plomb et fossiles que sont le SP 95 et le SP 98 ;
  • 10 % d’éthanol dans le SP95-E10 ;
  • 65 % à 85 % d’éthanol dans le super éthanol ou bioéthanol E85.

Éthanol ou GPL ?

Quelle différence entre l’éthanol et le GPL ? La principale différence concerne l’origine de ces deux carburants. En effet, le GPL (gaz de pétrole liquéfié) est un gaz issu d’une énergie fossile et non renouvelable, tandis que l’éthanol et son dérivé le bioéthanol sont obtenus par la culture de différents végétaux.

Pour revenir aux véhicules et à l’utilisation de ces carburants pour alimenter leurs moteurs, il est indispensable de rappeler que pour rouler au GPL, il faut obligatoirement passer par l’installation d’un réservoir spécifique GPL en plus de celui destiné à l’essence, mais aussi d’un système complet permettant l’injection du carburant en toute sécurité pour la véhicule et son moteur.

Pour rouler au bioéthanol, il existe deux options : l’installation d’un boîtier ou kit spécifique dit Flex fuel (faisant perdre la garantie moteur du constructeur) et la conversion ou reprogrammation du moteur du véhicule en modifiant certains paramètres pour le rendre compatible avec l’utilisation des carburants super éthanol ou E85.

Dans les deux cas, la voiture peut fonctionner avec de l’essence classique ou le biocarburant, en fonction des possibilités en approvisionnement et des situations.

Pourquoi le bioéthanol est-il plus économique et écologique que l’essence ?

Comme nous venons de la constater, l’origine végétale de l’éthanol et des biocarburants qui en contiennent est le premier argument écologique qu’il est possible de mettre en avant. En effet, la culture des plantes et céréales à fin de production d’éthanol se fait sans utilisation d’engrais ou de pesticides, en plus d’être une production agricole renouvelable et durable, contrairement aux carburants issus d’une énergie fossile.

Par ailleurs, l’éthanol est plus écologique que l’essence en raison de la quantité d’émissions de CO2, qui est plus basse d’environ 70 % pour les biocarburants. Il faut ajouter à cela une réduction des émissions d’oxyde d’azote (30 %) et de particules fines (90 %) par rapport au sans-plomb classique. Ce calcul intègre également le fait que les modèles de véhicules convertis au bioéthanol consomment environ 30 % de carburant en plus qu’en roulant à l’essence, car ces émissions sont compensées par l’absorption naturelle du CO2 par les plantes durant leur phase de culture.

Concernant le caractère économique des biocarburants, c’est au moment du passage dans une station-service qu’il se fait le plus ressentir, avec un prix au litre 2 à 2,5 fois moins élevé que celui de l’essence sans-plomb. Ce prix favorable aux automobilistes ayant fait convertir leur véhicule ou disposant d’une voiture déjà compatible avec le bioéthanol ou super éthanol s’explique par un moindre niveau de taxes et par une moins grande sensibilité à la flambée des cours du pétrole.

De fait, ce prix avantageux permet d’amortir le coût d’une reprogrammation d’un moteur à l’éthanol ou l’installation d’un boîtier éthanol, plus ou moins rapidement en fonction du type de véhicule et du nombre de kilomètres parcourus chaque année.

Les avantages de rouler au bioéthanol E85

De nombreux modèles de véhicules sont compatibles avec une conversion au bioéthanol, avec ou sans boîtier, ce qui est très intéressant compte tenu du peu de modèles neufs compatibles commercialisés ou produits en France.

Ceci permet aux propriétaires de ces véhicules de bénéficier des multiples avantages de rouler au bioéthanol E85, qui sont les suivants :

  • utiliser un carburant plus respectueux de l’environnement et diminuer les émissions de CO2 ;
  • baisser le prix de chaque passage en station-service ;
  • réduire sa dépendance au pétrole et aux énergies fossiles ;
  • profiter d’un carburant ayant un indice d’octane apportant plus de couple au moteur et donc un gain de puissance ;
  • trouver facilement du bioéthanol ou super éthanol E85 ;
  • pouvoir rouler indifféremment au bioéthanol ou au sans-plomb classique ;
  • favoriser une filière de production de biocarburants en France ;
  • conserver la possibilité de reprogrammer le moteur pour revenir à une consommation d’essence classique, sans risque et à moindre coût.

Il convient d’ajouter à cette liste certains avantages concernant les professionnels et les entreprises, qui, dans le cas de véhicules roulant au bioéthanol, peuvent bénéficier de réductions sur le prix des immatriculations et peuvent également récupérer une partie de la TVA sur le carburant. Par ailleurs, les entreprises disposant d’un important parc de véhicules et dont les salariés parcourent d’innombrables kilomètres peuvent communiquer sur la conversion de ces véhicules aux biocarburants pour montrer leur implication dans la lutte contre la pollution et les émissions de CO2.

Quels sont les inconvénients de la conversion des moteurs au bioéthanol ?

Existe-t-il des inconvénients à rouler au bioéthanol ? Le principal inconvénient mis en avant par les personnes doutant de l’intérêt de la conversion aux biocarburants est le fait d’une surconsommation du moteur.

Si cette surconsommation de 20 % à 30 % est une réalité, elle est compensée par les caractéristiques du bioéthanol, tant sur le plan écologique que sur le plan économique. Écologiquement parlant, cette surconsommation est compensée par une filière de production d’éthanol beaucoup plus propre et par une réduction drastique des émissions de CO2 et de gaz à effet de serre (moins 70 %). De plus, comme nous l’avons déjà mentionné, les plantes cultivées pour produire de l’éthanol absorbent du CO2 pendant leur culture.

Pour ce qui est du coût, la surconsommation est compensée par un prix à la pompe sans commune mesure avec celui de l’essence sans-plomb traditionnelle (SP 95 ou SP 98).

Il faut également préciser que la conversion des moteurs au bioéthanol peut se faire de différentes manières. Il est tout d’abord possible de faire installer un kit éthanol, qui est une intervention mécanique pouvant être un facteur de panne potentielle si la pose est mal effectuée ou si le boîtier s’avère être d’une qualité insuffisante, ce qui arrive plus souvent qu’on ne le pense. De plus, la pose d’un kit sur le moteur entraîne la perte de la garantie du constructeur sur ce moteur.

La seconde option offerte aux automobilistes est la reprogrammation ou conversion du moteur pour le rendre compatible avec le bioéthanol en optimisant les paramètres des logiciels, de façon à modifier les valeurs d’allumage, d’injection et du mélange air/carburant. Cette solution, utilisée par les constructeurs, est également recommandée pour les moteurs hybrides.

L’utilisation du bioéthanol dans la pratique

Où peut-on trouver de l’éthanol ou du bioéthanol ? La réponse à cette question est on ne peut plus simple : dans l’une des 2 800 stations-service équipées en France. Ce chiffre représente l’équivalent d’une station-service sur quatre que l’on peut trouver sur la carte de France. Cela laisse donc de très nombreuses possibilités d’approvisionnement sans avoir à chercher pendant plusieurs kilomètres.

Par ailleurs et pour rappel, les véhicules convertis au bioéthanol ou super éthanol E85 peuvent rouler indifféremment avec un biocarburant ou avec de l’essence classique, ce qui permet de remplir son réservoir sans problème, dans le cas où il serait compliqué d’atteindre une station-service proposant du biocarburant.


Boîtier éthanol et reprogrammation : quelles différences ?

La hausse continue des prix du carburant amène de nombreux propriétaires de voitures à considérer l’éthanol comme une autre solution pour se déplacer. En effet, le bioéthanol est présent dans certains carburants à petite dose (SP95-E05 ou SP98-E10) et même à proportion plus importante comme dans l’E85. Plusieurs options s’offrent alors aux personnes qui souhaitent effectuer une modification sur leur véhicule pour que le moteur accepte l’éthanol comme carburant.

Dans un premier temps, nous verrons rapidement les véhicules susceptibles de convenir à cette conversion. Ensuite, nous ferons un état des lieux du moteur à explosion pour mieux comprendre son fonctionnement. Ainsi, nous pourrons évoquer les deux grandes méthodes de conversion possibles. Alors, nous pourrons voir comment fonctionne la reprogrammation bioéthanol ainsi que l’installation d’un kit ou boîtier éthanol. Une fois cela expliqué, nous pourrons conclure sur les différences de ces deux méthodes.

Éthanol ou bioéthanol, quel carburant pour quel moteur ?

L’éthanol est un carburant issu de la transformation de végétaux qui libèrent un alcool lors du processus. Un moteur de voiture essence peut généralement accepter de l’éthanol en petite proportion (5 % dans le SP95-E05 ou 10 % dans le SP98-E10). Attention, les moteurs à carburateur supportent mal l’éthanol.

Pour donner une limite temporelle, les voitures essence d’avant 1990 tolèrent rarement l’apport d’éthanol (même si les premières voitures roulaient déjà à l’éthanol). Ensuite, les moteurs à injection (qui acceptent facilement l’éthanol) sont arrivés sur le marché.

Attention toutefois à bien connaître le moteur d’une voiture avant d’y introduire un carburant à l’éthanol, car certains moteurs ne le supportent pas et peuvent être gravement endommagés :

  • les véhicules diesel ne sont pas compatibles avec l’éthanol (bien que des travaux soient menés en ce sens, rien n’a abouti pour le moment) ;
  • les moteurs essence, même s’ils sont récents, ne peuvent pas tous recevoir un pourcentage d’éthanol très élevé sans modification.

En revanche, des marques telles que Ford, Jeep ou encore Saab ont produit des gammes de voitures ayant un moteur acceptant l’éthanol type E85 d’origine. Ces moteurs (désignés Flex fuel) peuvent fonctionner avec du carburant SP95-E05, du SP98-E10 ou du E85 sans besoin de modification. La cartographie du calculateur permet de savoir quel carburant ils consomment grâce à un système de reconnaissance du carburant utilisé et donc de s’adapter en fonction.

Moteur à explosion : quel fonctionnement avec quel carburant ?

Une voiture essence, diesel, GPL ou bioéthanol présente le même fonctionnement : celui d’un moteur à explosion. Sans rentrer dans les détails d’une technique pointue, il s’agit de créer un mouvement issu d’une explosion au cœur du moteur (dans les cylindres). Cette explosion est obtenue par un mélange d’air (comburant) et d’essence (carburant) qui explose lorsqu’une étincelle est produite par une bougie (ou par une forte pression dans le cas des moteurs diesel). La puissance ainsi délivrée repousse un piston qui entraîne un ensemble de pièces mécaniques (chaîne cinématique) qui font tourner la boîte de vitesse, puis les roues.

Pour que cette explosion ait lieu, il faut donc introduire du carburant (grâce aux injecteurs) à un moment précis (lorsque la compression est bonne) et dans une quantité optimale calculée selon le régime du moteur, le besoin de puissance exprimé par l’enfoncement de la pédale d’accélérateur, etc. Ainsi, le piston est repoussé par l’explosion, il crée un mouvement et la voiture avance.

Simultanément, le piston qui descend fait remonter un autre piston qui va comprimer l’air d’un autre cylindre avant explosion, etc. Ce cycle peut se produire près de 1 500 à 4 000 fois par minute (les tours/minute des compteurs). La précision et la régularité sont alors confiées à un calculateur qui pilote l’injection. Ce calculateur est paramétré chez le constructeur et possède ses propres réglages (cartographie).

Adapter un moteur à explosion pour recevoir de l’éthanol

Il existe deux grandes méthodes pour convertir un moteur de voiture essence et ainsi recevoir de l’éthanol en grande quantité (85 %). Comme nous l’avons vu précédemment, l’injection est pilotée par un calculateur selon sa cartographie. Ses réglages dépendent :

  • du véhicule (masse) ;
  • de la puissance du moteur (un même moteur peut être réglé différemment pour délivrer une puissance différente) ;
  • des exigences législatives (normes antipollution, puissance DIN pour puissance fiscale, etc.).

Adapter un moteur de voiture pour qu’il consomme de l’éthanol revient donc à jouer sur les réglages énoncés.

La conversion par le kit boîtier homologué

Cette solution revient à « tromper » le calculateur du moteur en s’intercalant entre lui et les injecteurs (ou la pompe à injection). En clair, le boîtier installé pilote l’injection en recevant les informations du calculateur d’origine lui-même, mais en y portant les modifications nécessaires afin que l’apport d’éthanol soit possible. Cela va jouer sur le temps d’ouverture de l’admission de carburant afin d’en augmenter la quantité (car l’éthanol a un rendement énergétique 30 % inférieur à l’essence) et donc compenser de manière « invisible » pour le moteur.

La conversion par reprogrammation

La reprogrammation consiste à modifier directement la cartographie du calculateur d’origine. Contrairement à la conversion par kit ou boîtier, aucun matériel supplémentaire n’est installé. Pour reprogrammer la carte du calculateur, il suffit d’un ordinateur connecté à la voiture pour accéder aux paramètres programmés par le constructeur en usine.

Ensuite, on peut les modifier et les adapter selon les exigences de l’apport d’éthanol dans le moteur : courbes d’allumage, valeurs d’injection, richesse du mélange, etc.

Différences entre l’installation d’un kit ou boîtier et la reprogrammation

Les différences sont nombreuses, bien que les deux méthodes servent la même finalité : l’adaptation d’un moteur essence prédisposé à rouler à l’éthanol. Il n’est pas toujours évident de choisir entre ces deux méthodes lorsque l’on ne connaît pas les avantages qu’elles représentent respectivement.

La conversion par kit ou boîtier

Le boîtier permet de conserver la garantie qui a cours sur le véhicule. En effet, la garantie du kit est assurée par le garage homologué qui l’a posé, alors que la garantie constructeur est toujours valable sur le reste de la voiture. De plus, la voiture peut bénéficier d’une homologation et peut donc être éligible à une nouvelle carte grise par procédure RTI.

Le boîtier possède un système de reconnaissance du carburant qui permet de rouler indifféremment à l’essence ou à l’éthanol E85 comme un moteur Flex fuel. Ainsi le moteur peut s’adapter.

Une conversion avec un boîtier est assez onéreuse : entre 700 € et 1 600 € environ.

La conversion par reprogrammation éthanol

La reprogrammation consiste en une modification de la cartographie de la carte du calculateur. À ce titre, les modifications apportées ne permettent pas de reconnaître le carburant utilisé par le moteur et donc les nouveaux paramètres ne sont pas corrélés au fait que l’on roule au SP95-E05 ou E85. Par conséquent, si le moteur est programmé pour rouler exclusivement au E85, remettre de l’essence dedans pourrait l’endommager.

La reprogrammation consiste en une modification des paramètres du constructeur. À ce titre, elle n’est pas homologuée (ce qui n’est néanmoins pas légalement obligatoire) et la voiture ne peut pas être éligible à une nouvelle carte grise par procédure RTI. Attention également à l’assurance qui peut se défausser de ses obligations si elle peut prouver que le calculateur a été reprogrammé.

Le prix d’une reprogrammation est inférieur à celui d’un kit ou boîtier. Il faut compter entre 400 € et 600 € selon les modèles (hors cas précis).


En quoi l’éthanol est-il plus écologique et économique que l’essence ?

Présent dans les boissons alcoolisées, l’éthanol est largement utilisé dans l’industrie afin de produire des désinfectants ou encore des solvants. Une fois concentré et hydraté, l’éthanol se transforme en bioéthanol et devient un carburant de voiture. Écologique, l’éthanol (E85) est une excellente alternative pour rouler en prenant soin de la planète. D’un point de vue financier, en outre, ce carburant d’origine végétale est bien moins cher à l’achat, séduisant de plus en plus d’automobilistes. En bref, l’éthanol représente une solution à la fois plus écologique et plus économique comparée aux carburants issus d’énergies fossiles et, en l’occurrence, l’essence. Pour quelles raisons l’éthanol est-il plus vert et moins cher que l’essence ? Nous vous livrons quelques éléments de réponse sans plus tarder.

Essence et éthanol : définitions

L’essence et l’éthanol sont deux carburants présents au sein de nombreuses stations-service. Toutefois, les deux produits sont différents par leur composition et leur fabrication.

Qu’est-ce que l’éthanol ?

L’éthanol est un alcool que l’on retrouve souvent dans les boissons alcoolisées. Ce produit est également très présent dans les désinfectants ainsi que les solvants. Une fois concentré et hydraté, l’éthanol devient le bioéthanol, parfois incorporé dans d’autres carburants comme l’essence ou encore le gazole qui servent aux voitures.

Le bioéthanol (ou super éthanol) est un biocarburant fabriqué à partir de céréales, de betteraves ou de résidus d’amidon de blé. Il s’agit ainsi d’un agrocarburant produit à partir de matières premières agricoles. La vente de super éthanol E85 est, par ailleurs, autorisée à la vente en France depuis 2007. Bien qu’il soit encore peu connu et peu utilisé sur le territoire, il présente des atouts indéniables qui devraient séduire l’ensemble des automobilistes. Et pour cause, composé en grande partie d’alcool et de matières végétales, le super éthanol est le biocarburant le moins polluant du marché. De la même manière, il affiche des prix particulièrement attractifs.

Qu’est-ce que l’essence ?

L’essence, de son côté, est un carburant issu du raffinage de pétrole brut. Il se compose d’un mélange d’hydrocarbures légers. Utilisée par les moteurs de nombreuses voitures à combustion interne, l’essence contient parfois des additifs pour carburant. Contrairement à l’éthanol, l’essence n’est pas un carburant vert, puisqu’il est produit à partir de pétrole. Il s’agit également d’un carburant plus polluant. De la même manière, si l’on compare à l’éthanol, le produit est également plus cher.

Éthanol et essence : quelle est la meilleure alternative ?

L’éthanol est un carburant plus écologique, mais aussi plus économique que l’essence.

L’éthanol coûte moins cher que l’essence

Le super éthanol ou bioéthanol E85 est actuellement le carburant le moins cher du marché. Son prix à la pompe varie entre 0,70 € et 0,80 € par litre. En comparaison, à l’heure actuelle, le prix de l’essence avoisine les 2 €.

Et pour cause, la production d’éthanol coûte moins cher que celle de l’essence. Ce carburant vert est, en effet, produit à base de matières végétales comme l’amidon de blé, de maïs ou encore le saccharose présent dans la canne à sucre et la betterave. Ces dernières sont à la fois moins onéreuses et plus accessibles que le pétrole, utilisé pour produire de l’essence.

De la même manière, les taxes appliquées pour l’achat de bioéthanol sont moindres comparées à celles de l’essence. Il faut compter entre 10 et 20 centimes de taxes pour un litre d’E85 contre 0,70 € à 1 € de taxe moyenne pour l’essence. Pour les foyers qui roulent beaucoup, cela peut représenter une économie de 40 % à 50 % sur le budget carburant. Cela vaut même s’il est vrai que les voitures qui fonctionnent à l’éthanol affichent une légère surconsommation comparée aux véhicules qui jouissent d’un moteur essence. Les économies réalisées sont d’ailleurs d’autant plus flagrantes pour les anciens véhicules à essence très consommateurs d’énergie.

Le prix de l’éthanol est, en outre, fixé à l’année. Cela signifie que ce carburant vert ne subit pas les éventuelles fluctuations du marché. Son prix est d’ailleurs assez stable d’une année à une autre.

L’éthanol est moins polluant que l’essence

Le bioéthanol est considéré comme un carburant vert, car il provient de la biomasse (ensemble des matières organiques vivantes comme le bois, les plantes ou les céréales qui peuvent être transformées en biocarburants), source d’énergie renouvelable. Le bioéthanol est ainsi bien moins polluant que les carburants issus de l’énergie fossile (pétrole) comme l’essence ou le diesel.

En roulant dans une voiture qui consomme du bioéthanol, il est ainsi possible de diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 50 % à 70 % par rapport à une voiture qui consomme de l’essence. Par ailleurs, le bioéthanol rejette peu de particules fines. Ces émissions sont souvent responsables de la pollution que l’on retrouve dans les grandes villes, notamment. L’exploitation de l’éthanol permet donc de limiter l’utilisation de pétrole et de promouvoir les énergies renouvelables.

Par ailleurs, le bioéthanol étant un carburant produit à base de végétaux, il présente un bilan carbone de production neutre. En effet, la quantité de dioxyde de carbone libérée lors de la production de bioéthanol est identique à la quantité de dioxyde de carbone ingérée par les plantes qui permet de produire ce carburant vert. De la même manière, lorsque l’éthanol brûle, les particules qui en résultent sont moins réactives à la lumière du soleil que les émissions qui proviennent de sources de combustibles classiques. Indirectement, l’utilisation de bioéthanol permet de protéger la couche d’ozone.

Un accès facile à l’éthanol pour sa voiture

Pour profiter de l’éthanol, les automobilistes ont trois solutions :

  • acheter une voiture Flex fuel (aussi connue sous le nom de véhicule polycarburant ou véhicule à carburant modulable), technologie développée de sorte que le moteur puisse utiliser indifféremment différents carburants ;
  • intégrer un boîtier éthanol homologué à un véhicule essence qui répond à la norme Euro3 de moins de 14 chevaux fiscaux par le biais d’un professionnel. Le boîtier E85 permet alors d’injecter une quantité adaptée de bioéthanol au carburant à l’origine utilisé par la voiture ;
  • réaliser une reprogrammation bioéthanol sur le moteur du véhicule essence.

En revanche, il est important de souligner qu’il n’est pas possible de rouler à l’éthanol avec un véhicule diesel. La règle est la même pour les véhicules qui datent d’avant 1993. Ces derniers ne disposent pas toujours d’une configuration adaptée au bon fonctionnement d’un moteur à l’éthanol.

Les limites de l’éthanol

S’il est vrai que l’éthanol est plus écologique et plus économique que l’essence, ce biocarburant connaît aussi quelques limites. En l’occurrence, l’éthanol entraîne la surconsommation du moteur de 20 % à 30 % par rapport aux autres carburants. Cette surconsommation est néanmoins compensée par un prix moins élevé à la pompe et par une production plus propre, durable et écologique.

De la même manière, certains automobilistes peuvent rencontrer certaines difficultés à financer leur achat d’un boîtier ou la reconversion de leur véhicule, s’ils ne disposent pas d’une voiture Flex fuel. Toutefois, sur le long terme, l’investissement est forcément rentabilisé.

Vous l’aurez compris, le bioéthanol est un carburant plus respectueux de l’environnement. D’un point de vue financier, il est également moins cher à l’achat que l’essence. En effet, fabriqué à partir de matières organiques, ce carburant est moins onéreux à produire. Il est également moins taxé et rejette moins d’éléments polluants lorsqu’il est utilisé par les véhicules.


Marques de voitures et moteurs compatibles avec la reprogrammation bioéthanol

Vendu dans près de 2 000 stations-service en France, le bioéthanol connaît un regain de popularité dans l’Hexagone après avoir conquis les États-Unis, la Suède, le Brésil et la Thaïlande. Ce carburant écologique et moins cher à la pompe est vu comme l’alternative parfaite à l’essence et au diesel. Cependant, de nombreux véhicules sont conçus pour ne rouler qu’aux carburants traditionnels et sont, de ce fait, incompatibles avec cette solution. Néanmoins, ils peuvent être convertis à l’éthanol grâce à la reprogrammation bioéthanol.

Le fonctionnement et les avantages de ce procédé sont présentés dans le guide de la reprogrammation éthanol des véhicules. Mais, avant de l’envisager, il faut tout de même s’assurer que sa voiture est compatible. Découvrons tout sur les véhicules convertibles à l’éthanol par reprogrammation.

Comment fonctionne la reprogrammation bioéthanol ?

La reprogrammation bioéthanol est une opération mécanique qui consiste à rendre un véhicule apte à rouler au bioéthanol. Recommandée en alternative à l’installation du kit ou boîtier éthanol, elle consiste à apporter des modifications aux données du calculateur d’un véhicule pour rendre ce dernier compatible au bioéthanol.

À cet effet, le spécialiste de la reprogrammation change le timing d’injection du moteur en fonction de la température du carburant et de celle de l’air. En supplément, il intègre de nouvelles données pour permettre au moteur de s’adapter à toutes les spécificités du superéthanol E85. Dès lors, le véhicule peut rouler indifféremment au sans-plomb, à l’éthanol ou au mélange des deux types de carburants.

Bien qu’elle ne soit pas homologuée, la reprogrammation bioéthanol est une solution de conversion adoptée par de nombreux automobilistes. Elle est notamment préférée au kit éthanol pour sa précision, ainsi que son caractère réversible et économique. De plus, la reprogrammation rend les véhicules moins gourmands en essence comme en éthanol.

Comment savoir si une voiture peut être reprogrammée ?

La reprogrammation ne s’adresse pas à tous les types de véhicules. Il est donc primordial de s’assurer que la voiture est compatible avec la reprogrammation bioéthanol avant d’entreprendre de la convertir à l’éthanol. L’exercice n’est pas pour autant complexe, car la plupart des véhicules, à condition qu’ils soient équipés d’un moteur essence et non diesel, sont reprogrammables.

Toutefois, il est important de s’assurer que la marque, le modèle, le type de moteur et l’âge du véhicule le prédisposent à la reprogrammation bioéthanol. À cet effet, un test de compatibilité et un diagnostic s’imposent. Ainsi, même si on a un véhicule à moteur essence, il est avisé, voire impératif, de demander conseil à son concessionnaire, à son garagiste ou à tout autre expert en mécanique.

À quelle condition convertir son véhicule au bioéthanol ?

Il y a un certain nombre de conditions pour adapter sa voiture au bioéthanol, conditions sans lesquelles toute opération de conversion serait impossible ou potentiellement dangereuse. Faisons un tour d’horizon des principales conditions à remplir.

Avoir un véhicule à moteur essence

Le bioéthanol est un biocarburant composé d’un mélange d’éthanol et d’essence. Il ne convient donc qu’aux véhicules à moteur essence. Ce type d’automobile est d’office compatible avec le bioéthanol, jusqu’à un taux de 10 % tout au moins.

Cependant, au-delà de ce niveau d’éthanol, notamment lorsqu’on compte utiliser du superéthanol E85, il est recommandé de procéder à certaines modifications des données du calculateur. Cette mesure s’impose, car, rappelons-le, le superéthanol peut contenir jusqu’à 100 % d’éthanol.

Avoir un véhicule datant d’au moins 2000

Les voitures commercialisées depuis les années 2000 sont pour la plupart des véhicules à carburant modulable (VCM). Elles sont ainsi naturellement adaptées au bioéthanol. En outre, elles sont équipées de moteurs jugés suffisamment résistants pour face face à l’éthanol, qui, malgré ses avantages, a un effet corrosif, surtout sur les réservoirs de véhicules anciens.

Enfin, si l’on possède un véhicule récent ayant 15 chevaux ou plus, on peut aussi l’adapter au bioéthanol.

Quelle marque de voiture peut être reprogrammée ?

Bien qu’une bonne partie du parc automobile français soit susceptible d’être reprogrammée, il existe une liste bien précise de marques de voitures compatibles avec la reprogrammation bioéthanol.

Volkswagen

La gamme des véhicules Volkswagen réunit, en plus des voitures VW, un grand nombre de constructeurs dont les automobiles sont convertibles au bioéthanol. Il s’agit des véhicules de marques Audi, Bugatti, Seat, Cupra, Lamborghini, Bentley, Porsche et Skoda.

Ce répertoire non exhaustif réunit quelques-uns des véhicules Volkswagen susceptibles d’être reprogrammés, à l’image de :

  • Bettle ;
  • Bora ;
  • Golf VI ;
  • Caddy ;
  • CC ;
  • Jetta ;
  • Polo ;
  • Touareg ;
  • Touran ;
  • Transporter/Multivan ;
  • Up ;
  • Scirocco ;
  • etc.

Renault

Dans la gamme Renault, on compte 5 constructeurs partenaires en plus de la marque, dont les voitures sont toutes reprogrammables. Il s’agit des véhicules des constructeurs Dacia, LADA, Alpine et Mobilize. Leurs modèles convertibles à l’éthanol sont entre autres :

  • Kadjar ;
  • Talisman ;
  • Espace ;
  • Twingo ;
  • Megane ;
  • Clio ;
  • Captur ;
  • Kangoo ;
  • Scenic ;
  • Master.

Peugeot

Grâce aux nouveaux blocs essence Puretech, certains modèles de la marque Peugeot sont modifiables par reprogrammation. Entre autres modèles, on compte les Peugeot :

  • 208 1.2 PureTech 110 110 cv ;
  • 5008 1.6 16v THP PureTech 180 180 cv ;
  • 308 1.6 16v GTI e-THP 263 cv ;
  • Partner 1.6 16v VTi 120 cv ;
  • Bipper 1.4 8v 73 cv ;
  • Rifter 1.2 Puretech 130 131 cv ;
  • etc.

Citroën

La plupart des voitures du constructeur français Citroën sont convertibles, comme c’est le cas avec les modèles :

  • Berlingo (avec et sans Puretech) ;
  • Evasion ;
  • C1 à DS7 ;
  • Jumpy ;
  • Saxo ;
  • XSara ;
  • etc.

Mercedes

Les modèles de la marque Mercedes susceptibles d’être convertis à l’éthanol sont :

  • AMG ;
  • Classe A, B, etc. ;
  • GL ;
  • GLA ;
  • GLC ;
  • GLE ;
  • GLK ;
  • GLS ;
  • GT ;
  • Maybach ;
  • SL ;
  • Vito ;
  • Viano ;
  • Vaneo ;
  • etc.

Toyota

Leader des technologies environnementales, le constructeur japonais Toyota a à cœur de produire des véhicules peu gourmands en carburant et compatibles avec des solutions alternatives comme le bioéthanol. Les différentes voitures de la marque que l’on peut alimenter en superéthanol sont les modèles :

  • Auris ;
  • Avensis ;
  • Aygo ;
  • Corolla ;
  • High Lander ;
  • Prado (2011, etc.) 3.0 1KZ-TE 131 cv ;
  • Hilux ;
  • Land Cruiser ;
  • Yaris ;
  • Verso ;
  • etc.

Autres marques convertibles

En dehors de ces marques et modèles de véhicules qui comptent parmi les plus populaires sur le marché, on en distingue d’autres, non moins connus, telles que les voitures des constructeurs : Abarth, Alfa Romeo, Aston Martin, Borgward, Cadillac, Caterham, Chevrolet, Corvette, Daewoo, Daihatsu, Dodge, Ferrari, Fisker, GMC, GWM, Honda, Hummer, Hyundai, Infinity, Jeep, Rover, Isuzu, Lexus, Nissan, Iveco, Jaguar, Rolls Royce, Suzuki, Tesla, Volvo, Westfield, Wiessmann, etc.

Quel moteur de véhicule peut rouler à l’éthanol ?

Des modèles essence, en général, aux modèles équipés de technologies particulières, il existe plusieurs types de moteurs de voitures compatibles avec l’éthanol.

Les moteurs essence

Contrairement aux moteurs Diesel, tous les moteurs essence, notamment les modèles à quatre temps, sont naturellement compatibles à l’éthanol. Ainsi, on peut alimenter un véhicule à moteur essence en bioéthanol, sans même l’équiper d’un kit éthanol et sans le reprogrammer. D’ailleurs, l’éthanol est contenu à une certaine proportion, même dans le carburant sans-plomb vendu dans les stations-service.

Néanmoins, il n’est pas recommandé de passer directement à de grandes doses d’éthanol lorsque le moteur a longtemps roulé au carburant SP95/98, au risque de provoquer l’usure éventuelle de certaines pièces. Le mieux à faire reste donc de réaliser des modifications, surtout si l’on doit utiliser du superéthanol E85.

Les moteurs FlexFuel

À l’instar des moteurs essence, les moteurs FlexFuel sont conçus pour s’adapter aux spécificités de l’éthanol. Il s’agit de moteurs à combustion non-diesel, qui sont équipés d’un système d’alimentation et de carburation leur permettant de fonctionner indifféremment à l’essence, au bioéthanol ou au mélange des deux. On peut de ce fait les alimenter en superéthanol E85 sans qu’aucune modification ne s’impose, ni installation de boîtier ou reprogrammation.

Les moteurs Puretech

Les moteurs Puretech constituent un bloc essence qui maintient un haut niveau de performances, même lorsqu’on roule à bas régime. Par ailleurs, ce type de moteur consomme et pollue moins. Puisqu’il s’agit de moteurs essence, ils sont parfaitement adaptés à l’éthanol. Les principales versions Puretech sont :

  • le 1.2 Puretech 68 ch ;
  • le 1.2 Puretech 82 ch ;
  • le 1.2 Puretech 110 / 130 ch ;
  • le 1.6 Puretech de 165 à 225 ch.

Les moteurs essence à injection directe

Les moteurs essence à injection directe sont des modèles dont la chambre de combustion est directement alimentée en carburant. Les modèles commercialisés depuis l’an 2000 font partie des mieux adaptés au biocarburant. Quant aux moteurs à injection directe, fabriqués avant cette année, ils nécessitent quelques modifications.

Les moteurs à injection électronique

Les moteurs à injection électronique ont fait leur apparition en 1970 et sont à ce jour les meilleurs types de moteurs en termes de normes antipollution. Ils garantissent un excellent rendement de combustion de l’éthanol.

Les moteurs récents

Contrairement aux moteurs anciens, les modèles les plus récents, en l’occurrence les véhicules immatriculés à partir de l’an 2000, résistent mieux aux spécificités du bioéthanol.

Quant aux moteurs datant de 1991 à 2000, certains parmi eux sont compatibles au biocarburant, à condition qu’on les y convertisse. Cependant, il n’est pas conseillé de prendre ce risque, car les vieux moteurs supportent mal les écarts de carburant et la corrosivité caractéristique de l’éthanol.


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Conversion éthanol de voitures Renault

Renault doit sa position parmi les principaux constructeurs mondiaux à des véhicules iconiques, une envergure internationale, son alliance via Renault Samsung Motors avec Nissan et Mitsubishi Motors, ses succès en courses automobiles et ses concepts avant-gardistes.
Dirigés par le milanais Luca de Meo depuis le 1ᵉʳ juillet 2020, Jean-Dominique Senard en demeurant le président, les 170 000 collaborateurs du Groupe Renault répartis dans plus de 130 pays dont la France avancent avec le moteur le plus puissant : celui de la passion.
Mission : rendre la mobilité durable et accessible à tous, en performance comme en prix, partout dans le monde à travers ses 5 marques RenaultDaciaLADAAlpine et Mobilize, soit 2,95 millions de véhicules vendus en 2020.
Les modèles actuels tels que KadjarTalismanEspaceTwingoMeganeClioCapturKangooScenic, tout comme les utilitaires Master sont proposés dans de nombreuses versions dont celle à moteur essence totalement compatible à la conversion éthanol.

Les modèles compatibles Renault :

  • Vel Satis 3.5 V6 24v 241 cv
  • Vel Satis 3.5 V6 241 cv
  • Vel Satis 2.0 16v Turbo 163 cv
  • Twingo 0.9 TCe 90 cv
  • Twingo 0.9 TCe 90 cv
  • Twingo 1.2 16v 75 cv
  • Twingo 1.2 16v 133 cv
  • Grand Scenic 1.4 16v TCe 131 cv
  • Twingo 1.2 16v 76 cv
  • Twingo 1.2 8v 58 cv
  • Twingo 0.9 TCe 90 cv
  • Twingo 0.9 TCe 90 cv
  • Trafic 2.0 16v 120 cv
  • Thalia 1.4 16v 98 cv
  • Talisman 1.6 16v TCe 190 cv
  • Talisman 1.6 16v Tce 200 cv
  • Talisman 1.8L 16V TCe 224 cv
  • Clio RS 1.6 16v TCe RS 200 cv
  • Clio RS 1.6 16v TCe RS 200 cv
  • Clio RS 1.6 16v Tce Turbo RS 200 cv
  • Clio RS 1.6 16v Tce Turbo RS 200 cv
  • Clio RS 1.6 16v TCe RS Trophy 220 cv
  • Clio RS 1.6 16v TCe RS Trophy 220 cv
  • Clio RS 2.0 16v RS 180 cv
  • Clio RS 2.0 16v RS 180 cv
  • Clio RS 2.0 16v RS 169 cv
  • Clio RS 1.6 16v TCe RS Trophy 220 cv
  • Clio RS 1.6 16v TCe RS Trophy 220 cv
  • Clio RS 1.6 16v TCe RS 200 cv
  • Clio RS 1.6 16v Turbo RS 200 cv
  • Clio RS 2.0 16v RS 200 cv
  • Clio Mio 1.0 16v Hi-Flex 78 cv
  • Clio GT 1.2 Tce 120 cv
  • Clio GT 1.6 16v 128 cv
  • Clio Campus Evolution 1.2 16v eco2 75 cv
  • Clio 1.4 16v 98 cv
  • Clio 1.2 16v TCe 101 cv
  • Clio 1.2 8v 58 cv
  • Clio 1.2 16v 75 cv
  • Clio 1.6 16v 107 cv
  • Clio 1.2 8v 58 cv
  • Clio 1.6 16v 107 cv
  • Clio 1.2 TCe ENERGY 120 cv
  • Clio 1.2 TCe ENERGY 120 cv
  • Clio 1.2 TCe 120 cv
  • Clio 1.2 TCe 120 cv
  • Clio 1.2 TCe ENERGY 120 cv
  • Clio 1.2 TCe ENERGY 120 cv
  • Clio 1.6 16v 107 cv
  • Clio 1.4 16v 98 cv
  • Clio 1.2 8v 58 cv
  • Clio 1.2 TCe 120 cv
  • Clio 1.2 16v 75 cv
  • Clio 0.9 Tce 90 cv
  • Clio 1.4 16v 98 cv
  • Clio 2.0 16v 137 cv
  • Clio 1.6 16v 112 cv
  • Clio 1.4 16v 98 cv
  • Clio 1.2 16v 75 cv
  • Clio 1.2 16v 75 cv
  • Clio 1.2 TCE 100CV
  • Clio 1.2 TCE 75CV
  • Clio 1.3 TCE 115
  • Clio 1.3 TCE 140
  • Scenic X-Mod 1.2 TCe 132 cv
  • Scenic X-Mod 1.2 TCe 116 cv
  • Scenic X-Mod 1.2 TCe 132 cv
  • Scenic X-Mod 1.2 TCe 116 cv
  • Scenic 1.2 TCe 132 cv
  • Scenic 2.0 16v 140 cv
  • Scenic 1.6 16v 107 cv
  • Scenic 1.4 16v 95 cv
  • Scenic 1.6 115CV
  • Scenic 1.2 TCE 130CV
  • Scenic 1.8 116CV
  • SCENIC 1.3 TCE 115 cv
  • SCENIC 1.3 TCE 140 cv
  • SCENIC 1.3 TCE 160 cv
  • Modus 1.2 16v Tce 88 cv
  • Modus 1.2 16v Tce 101 cv
  • Modus 1.2 16v 75 cv
  • Modus 1.6 16v 113 cv
  • Modus 1.4 16v 101 cv
  • Modus 1.2 16v 75 cv
  • Modus 1.6 16v 113 cv
  • Megane RS 2.0 16v RS Trophy 265 cv
  • Megane RS 2.0 16v RS 250 cv
  • Megane RS 2.0 16v RS F1 Team R26 230 cv
  • Megane RS 2.0 16v RS 265 cv
  • Megane RS 2.0 16v RS 224 cv
  • Megane RS 2.0 16v RS 275 cv
  • Megane RS 2.0 16v RS Trophy 275 275 cv
  • Megane GT 2.0 16v Turbo 220 220 cv
  • Megane GT 1.6 TCe 205 cv
  • Megane 1.8L 16V TCe 225 224 cv
  • Megane 1.8L RS Trophy 16V TCe 301 cv
  • Megane 1.8L RS Trophy 16V Tce 301 cv
  • Megane 1.8L RS 16V TCe 280 cv
  • MEGANE 1.3 TCE 115 cv
  • MEGANE 1.3 TCE 140 cv
  • MEGANE 1.3 TCE 160 cv
  • Megane 1.4 16v 98 cv
  • Megane 1.4 16v 82 cv
  • Megane 1.8 16v 116 cv
  • Megane 1.2 Tce 116 cv
  • Megane 1.4 Tce 131 cv
  • Megane 1.6 16v 110 cv
  • Megane 2.0 16v Turbo 163 cv
  • Megane 2.0 16v 135 cv
  • Megane 1.2 TCe 131 cv
  • Megane 1.2 Tce 131 cv
  • Megane 1.4 16v 95 cv
  • Megane 2.0 Tce 220 cv
  • Megane 1.8 16v 116 cv
  • Megane 1.8L RS 16V TCe 280 cv
  • Megane 1.8 16v 116 cv
  • Megane 2.0 Tce 180 cv
  • Megane 1.6 16v 107 cv
  • Laguna 1.6 16v 107 cv
  • Laguna 1.8 16v 116 cv
  • Laguna 3.0 V6 207 cv
  • Laguna 1.8 16v 120 cv
  • Laguna 2.0 16v Turbo 170 cv
  • Laguna 2.0 16v Turbo 204 cv
  • Laguna 3.5 V6 24v 238 cv
  • Laguna 2.0 16v 140 cv
  • Laguna 1.6 16v 110 cv
  • Laguna 3.0 V6 207 cv
  • Laguna 2.0 16v Turbo 204 cv
  • Laguna 2.0 16v Turbo 170 cv
  • Laguna 2.0 16v Turbo 170 cv
  • KOLEOS 1.3 TCE 115 cv
  • KOLEOS 1.3 TCE 140 cv
  • KOLEOS 1.3 TCE 160 cv
  • Koleos 2.5 16v 171 cv
  • Koleos 2.5 16v 171 cv
  • Koleos 2.5 16v 171 cv
  • Kangoo Campus 1.2 16v 75 cv
  • Kangoo be bop 1.6 16v 106 cv
  • Kangoo 1.4 75 cv
  • Kangoo 1.6 16v 95 cv
  • Kangoo 1.2 8v 58 cv
  • Kangoo 1.2 16v TCe 114 cv
  • Kangoo 1.6 16v 106 cv
  • Kangoo 1.6 8v 87 cv
  • Kangoo 1.2 16v 75 cv
  • Kangoo 1.2 16v 75 cv
  • KANGOO 1.3 TCE 115
  • Kadjar 1.2 TCe 131 cv
  • Kadjar 1.2 TCe 131 cv
  • Kadjar 1.2 TCE 130CV
  • Kadjar 1.3 TCE 115 CV
  • Kadjar 1.3 TCE 140 CV
  • Kadjar 1.3 TCE 160 CV
  • Grand Scenic 1.4 16v TCe 131 cv
  • Grand Scenic 1.6 16v 113 cv
  • Grand Scenic 1.2 TCe 132 cv
  • Grand Scenic 1.2 TCe 116 cv
  • Grand Scenic 1.4 TCe 131 cv
  • Grand Scenic 1.2 TCe 116 cv
  • Grand Scenic 1.4 TCe 131 cv
  • Grand Scenic 1.2 TCe 116 cv
  • Grand Modus 75 cv
  • Grand Modus 1.6 16v 112 cv
  • Grand Modus 1.6 16v 112 cv
  • Grand Modus 1.2 16v Tce 101 cv
  • Grand Modus 1.2 16v 75 cv
  • Espace 2.0 16v 140 cv
  • Espace 2.0 16v 140 cv
  • Espace 2.0 16v Turbo 163 cv
  • Espace 2.0 16v Turbo 163 cv
  • Espace 1.6 Tce 200 cv
  • Espace 1.8L 16V TCe 224 cv
  • ESPACE 1.3 TCE 115 cv
  • ESPACE 1.3 TCE 140 cv
  • ESPACE 1.3 TCE 160 cv
  • Captur 0.9 Energy TCe 90 cv
  • Captur 1.2 TCe 118 cv
  • Captur 1.2 TCe 120 cv
  • CAPTUR 1.3 TCE 115 cv
  • CAPTUR 1.3 TCE 140 cv
  • CAPTUR 1.3 TCE 160 cv
  • DACIA DUSTER 1.3 TCE 130 cv
  • DACIA DUSTER 1.3 TCE 150 cv
  • Captur 1.2 TCE 130CV

Du sport à l’environnement

Le sport automobile est au cœur de l’histoire du Groupe. De la Formule 1 aux Renault Sport Series, le nom de Renault est désormais mythique, synonyme de vitesse et de compétition. L’expérience acquise sur les circuits du monde entier permet à Renault d’apporter le meilleur de la technologie R.S. à travers une gamme de véhicules sportifs.
Mais s’il y a une course qui intéresse particulièrement le groupe Renault, c’est celle de la préservation du climat et de l’environnement pour lesquels il est fermement engagé. Cet engagement porte sur 3 pôles : la réduction des émissions polluantes jusqu’à la neutralité carbone, la préservation des ressources naturelles et la préservation de la biodiversité. Ces investissements réalisés dans ce secteur de la recherche pour des véhicules plus propres, plus économes, plus responsables se traduisent aujourd’hui par une vraie expertise en matière de véhicules électriques comme la fameuse Zoé, ou hybrides avec le moteur e-Tech rechargeable, technologie proposée désormais sur la plupart des modèles TwingoMeganeClioCapturKangooScenicKadjarTalismanEspace, etc.
Certains véhicules de la gamme Utilitaires à travers le Renault Pro+ dédiés aux professionnels en disposent également.

Neutralité carbone et éthanol

Mais l’effort environnemental de Renault ne s’arrête pas là. Il porte aussi sur le thermique, notamment avec les nouveaux moteurs essence à injection directe TCe FAP qui permettent de réduire les émissions de particules. Ils intègrent un filtre à particules (FAP) au niveau de la ligne d’échappement et débarrassent les gaz d’échappement des particules qu’ils contiennent. Les particules sont retenues dans une structure microporeuse alvéolée. Elles sont transformées continuellement en dioxyde de carbone et autres gaz inoffensifs par une réaction chimique évitant tout entretien.
À l’instar de l’électrique ou de l’hybride, le moteur thermique au bioéthanol gagne du terrain chez les consommateurs français. Ce phénomène n’a pas échappé au groupe Renault. Ainsi tous les modèles les plus technologiquement avancés sont compatibles avec le bio-éthanol E85, exceptés les moteurs Diesel Blue dCi.
C’est bien sûr également le cas pour les générations de moteur précédentes dont la liste figure ici et dans laquelle vous pouvez trouver celui qui correspond exactement à votre véhicule Renault.

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Comprendre les différences entre le bioéthanol, l’éthanol E85 et le super-éthanol : origines et usages

Le choix du carburant pour nos véhicules est un sujet de plus en plus important. Face aux enjeux environnementaux, la recherche de solutions alternatives à l’essence traditionnelle s’intensifie. Parmi les options disponibles, on retrouve le bioéthanol, l’éthanol E85 et le super-éthanol. Mais qu’est-ce qui distingue ces carburants et comment sont-ils produits ? Dans cet article, nous allons explorer leurs origines et leurs caractéristiques afin de mieux comprendre leur impact sur notre environnement et leur utilisation dans nos voitures.

L’essor des biocarburants à base d’éthanol

Les biocarburants à base d’éthanol connaissent depuis quelques années un fort engouement en raison de leurs propriétés écologiques et économiques. Ils permettent notamment de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de favoriser l’indépendance énergétique et de soutenir l’agriculture en utilisant des ressources renouvelables. Les principaux biocarburants disponibles sur le marché français sont le bioéthanol, l’éthanol E85 et le super-éthanol.

Le bioéthanol et son processus de production

Le bioéthanol est un alcool obtenu par fermentation de matières végétales riches en sucres, telles que la betterave sucrière, la canne à sucre ou encore le maïs. Lors de ce processus, des micro-organismes transforment les sucres en éthanol et en gaz carbonique. Le mélange obtenu est ensuite distillé pour séparer l’éthanol et produire un biocarburant très peu polluant.

L’éthanol E85 : une alternative aux carburants traditionnels

Également issu de la fermentation de matières végétales, l’éthanol E85 est une solution de biocarburant contenant entre 65 % et 85 % d’éthanol. Il est mélangé à du SP95 ou du SP98 pour former le superéthanol E85, utilisable dans les véhicules flex-fuel dès leur conception ou après modification. Ce type de carburant présente plusieurs avantages par rapport aux essences traditionnelles :

  • Il génère moins d’émissions polluantes
  • Son prix est généralement inférieur à celui du SP95-E10 ou du SP98
  • Il contribue à la diversification des sources d’approvisionnement en énergie

Le super-éthanol : une association d’éthanol et d’essence

Le super-éthanol est un biocarburant qui associe l’éthanol E85 et de l’essence sans plomb afin de créer une alternative aux carburants fossiles. Il existe deux types de super-éthanol sur le marché français :

  1. Le SP95-E10, qui contient jusqu’à 10 % d’éthanol et remplace progressivement le SP95 classique
  2. Le superéthanol E85, qui comprend entre 65 % et 85 % d’éthanol et offre un prix moins élevé

Les différences entre le bioéthanol, l’éthanol E85 et le super-éthanol

Si les trois carburants ont pour base l’éthanol, produit à partir de matières végétales, il existe néanmoins des différences notables en termes de production, d’usages et d’impact environnemental.

Origine et processus de fabrication

Tant le bioéthanol que l’éthanol E85 sont issus de la fermentation de végétaux riches en sucres. Toutefois, leur proportion dans le carburant final varie : le bioéthanol s’utilise pur ou mélangé à une essence traditionnelle tandis que l’E85 nécessite systématiquement cette incorporation. Le superéthanol est quant à lui déjà commercialisé sous forme de mélange avec deux propositions de taux d’éthanol (SP95-E10 et E85).

Compatibilité avec les véhicules

Seuls les véhicules équipés d’un moteur flex-fuel peuvent utiliser l’éthanol E85 sans risquer de détériorer leurs composants. Il est toutefois possible de modifier certains modèles à essence pour les rendre compatibles avec ce biocarburant. En revanche, le bioéthanol et surtout le superéthanol SP95-E10 s’adaptent facilement aux moteurs actuels sans nécessiter de modifications.

Impact environnemental

Globalement, l’utilisation de biocarburants à base d’éthanol permet de réduire les émissions polluantes et le bilan carbone. Le bioéthanol présente l’avantage d’être produit localement, limitant ainsi l’émission de gaz liée au transport, tandis que l’E85 et le super-éthanol dépendent en partie de la production internationale. À noter que les mélanges avec des taux d’éthanol plus faibles, comme le SP95-E10, ont un impact moindre sur la réduction des émissions polluantes par rapport à l’éthanol E85.